La pensée du dimanche soir
- cecileboffy
- 4 févr. 2024
- 2 min de lecture

Ce matin juste avant mon #icebath matinal j’ai reçu le message d’un ami.
Une vidéo de deux bonhommes échangeant sur les bienfaits de l’immersion en eau froide. Il était question de ce que le dépassement de soi engendre sur la plasticité incroyable de notre cerveau. Ouvrant ainsi un champ de conscience et de possibilité infini dans notre vie. Le discours était animé et étayé. Ils dégageaient de la force, de la stabilité. Forcément le monde a envie de les prendre au sérieux !
J’ai observé ma pratique quotidienne, aussi ma désorganisation et mon sentiment d’illégitimité à communiquer sur le sujet et ça m’a mise en colère. Une colère fulgurante.
Une envie de frapper l’homme de la vidéo.
Ne vous y tromper pas ! Il ne s’agit pas d’un accès de violence à l’encontre des hommes.
Car cette colère sauvage ils savent si bien accueillir.
Celle qui leurs donnent le sourire, qu’ils esquivent en rigolant puis vous enlacent par les épaules pour vous contenir.
Celle qu’ils sécurisent.
Celle qu’ils ne comprennent pas, dont ils ne savent que faire, mais qui les fascinent.
Celle qui ne les empêchent pas d’avancer eux ! Et qui les font nous observer avec tant d’amour.
Vous voyez de quoi je vous parle ?
Cette colère puissante du feu des entrailles de la terre. Celle qui fait de nous des femmes possédant toutes les subtilités qui teintent la vie, cette finesse infinie du souffle des saisons.
Celle qui est source de créativité, de paix. Observer notre faculté à l’orienter pour nous juger, nous dévaloriser, nous écraser. Désorganisant ainsi le pouvoir de la sororité.
C’est ça qui m’a mise en colère !
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